Réchauffards : le casse du siècle
Par Christian Navis
Article plusieurs fois cenSSuré et remis en ligne inlassablement
Goldman Sachs (qui n'est pas le cousin de Gunther Sachs l'ex de Bardot) a été un des premiers «réchauffistes-citoyens ». Il y a empoché 10 milliards de dollars. Et tandis que le troupeau apeuré pousse ses clameurs de pleureuses, d'autres se frottent les mains à l'idée des profits qu'ils vont engranger. Et peu importe que ça réchauffe un peu, beaucoup ou pas du tout, c'est du pareil au même...
Le web c'est dépassé. Les start up de demain capables de fabriquer des milliardaires à la pelle, on les trouvera (on les trouve déjà) dans le business vert.
Quelques broutilles pour commencer :
Vice-président à 44 ans, avec son brushing impeccable, son sourire faussement modeste et son costard de gérant d'hôtel classieux, Al Gore avait tout pour inspirer confiance. Pour sûr vous lui auriez acheté sans hésiter un aspirateur, un presse-agrumes ou une voiture d'occasion.
Brillant économiste selon ses hagiographes, Albert Junior est tout juste bachelor of arts, l'équivalent d'une licence de lettres en France. Il poursuivra ensuite des études de droit sans parvenir à les rattraper. Bagage scientifique zéro. Pas de quoi se pâmer.
Mais l'homme est un démagogue et un opportuniste. Il dit aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre. Il n'en faut pas plus pour siéger plusieurs fois au Congrès, puis au Sénat. Élu du Dakota du Sud, c'est un démocrate conservateur. Il changera même de camp pendant quelques années, soutenant George W. Bush, avant de revenir à son ancien parti. On peut dire que c'est un homme de convictions qui a de la suite dans les idées... Au moins pour son plan de carrière.
Alors qu'il est en pleine déprime, suite à des problèmes familiaux, il trouve refuge dans les mondes virtuels où il acquiert sur le tas une certaine expertise. Bill Clinton le choisit comme colistier, en se disant qu'il n'a rien à craindre d'un geek... C'est là pour Al Gore l'occasion de sortir de l'ombre en empruntant des chemins non balisés.
Il embrasse la cause réchauffiste comme un poivrot embrasse un réverbère.
Sans objectif ni discernement au départ. Mais cela plaît à son patron parce qu'il l'aide à ratisser large. La suite, tout le monde connaît : des discours creux et lénifiants sur les méchants industriels réchauffeurs que l'administration Clinton fait tout pour garder en Amérique, des apparitions sur les télés où son look de VRP de choc plaît bien aux ménagères de plus de 50 ans, et couronnement : le merchandising de son nom et de son influence politique auprès des médias.
Cela commence, alors qu'il est vice-président depuis moins de 2 ans, par la fondation de la chaîne câblée Current TV, supervisée par une « non profit organization ». C'est-à-dire une entité qui utilise son excédent de recettes dans un but désintéressé, plutôt que de distribuer des revenus aux actionnaires et aux dirigeants. Ces organismes sont exonérés d'impôts s'ils fonctionnent dans des contextes religieux, scientifiques, de recherche ou éducatifs. L'écologie et le réchauffisme répondent à ces 4 critères !
Il faut avoir vraiment mauvais esprit pour se demander comment Bébert a fait pour vendre sa télé écolo non lucrative au Qatar en 2013 pour la modeste somme de 400 millions de dollars. Une forme de rédemption (est-ce que ça existe aussi chez les mahométans ?) pour ce pays, champion du monde d'émission de CO2 par habitant qui rejette 3 fois plus de gaz qu'un Américain, 10 fois plus qu'un Chinois et 37 fois plus qu'un Indien.
Du business sérieux enfin avec Goldman Sachs
N'étant plus vice-président en 2004, le nouveau chômeur Gore se trouve un petit boulot sympa. Il cofonde avec David Blood, directeur de la gestion d'actifs de Goldman Sachs « Generation Investment Management ». Un fonds d'investissements dans l'économie durable que Gore dirige. Cette boîte recueille 5 milliards de dollars de capitaux placés, en provenance du monde entier et en particulier de la part de nombreux fonds de pension américains. Dont certains seront en faillite en 2008. Tant pis pour les petits vieux et les petites vieilles qui se retrouveront balayeurs ou femmes de ménage à 80 ans.
Pour sauver la planète, la boîte de Gore « mène des recherches » dans le domaines des éoliennes et des panneaux solaires, où il n'y a plus grand chose à trouver sinon des acheteurs... Tout en investissant dans les nouvelles technologies et l'immobilier, deux valeurs plus sûres. Sans oublier de mettre en vitrine la « citoyenneté responsable ». Ça ne veut rien dire mais c'est tendance.
Et si vous aimez les films Gore demandez le programme : Le commis-voyageur joue son numéro de prophète inspiré dans le pseudo-docu aux courbes truquées (même le GIEC acculé le reconnaîtra !) réalisé par David Guggenheim « An Inconvenient Truth » présenté au Festival de Cannes de 2006.
À défaut de palme d'or, ce navet rapportera les 740.000 euros du Nobel de la paix, un pourboire à partager avec ses comparses du GIEC.
Petit bémol : un juge anglais (peuvent pas filer droit comme tout le monde ces Brittons ?) décide en 2007 que « la diffusion de ce film de propagande dans les écoles doit être accompagnée d'une mise en garde, exposant les différents points de vue sur le sujet, afin de respecter les lois demandant une expression équilibrée des idées politiques dans les établissements scolaires. »
Dix ans plus tard, la suite « an inconvenient sequel » de Bonni Cohen et Jon Shenk où Gore pose en télé évangéliste fait un bide malgré la promo frénétique des médias.
En 2008 les avides et les cupides frôlent la catastrophe
Par chance Goldman Sachs pourra continuer à œuvrer dans l'économie durable pour le bien de l'humanité. Ruiné par les subprimes, une aide de 10 milliards de dollars alloués par l'État fédéral remet à flot ces philanthropes.
On tremble rétrospectivement à l'idée qu'on aurait pu voir les membres du conseil d'administration tendre leur écuelle à la soupe populaire... Parmi eux, 4 anciens secrétaires au trésor US, un ex secrétaire d'État, une brochette de sénateurs et de gouverneurs... Sans oublier les 2 estimables Mario : Monti président du conseil non élu imposé à l'Italie par l'Eurocrature, et Draghi alors président de la banque centrale européenne. Je me suis laissé dire qu'une place au chaud attendait Macron quand les Français l'auront viré.
Assez inquiétant, à la même époque, Gore devient un important actionnaire et conseiller de Google, où il prétend imposer de nouveaux algorithmes orientant la hiérarchie des résultats vers la bonne pensée écolo-citoyenne. La majorité des administrateurs le contre pour ne pas perdre de la crédibilité au profit de MSN, Bing et autres moteurs de recherche.
La contribution climat-énergie
C'est le nouveau nom de la taxe carbone dite aussi « pigouvienne ». L'obscur Arthur Pigou mort dans les années 50 n'avait rien à voir avec le réchauffisme. Ce keynesien britannique proposait d'orienter les acteurs économiques dans le sens souhaité par l'État grâce à la fiscalité. Mais retenez le mot, affirmez être pigouvien, vous aurez du succès dans les soirées chicos. Les bimbos y verront une sexualité audacieuse.
Sur un mode moins léger, Al Gore utilise son carnet d'adresses pour se lancer dans le négoce de certificats d'émissions de CO2. Le CO2 c'est l'abomination absolue. L'horreur qui conduit tout droit à la fin du monde. Sauf si on raque un max pour avoir le droit de findumondiser.
« Cupidité sans frontières » enrôle l'Eurocrature qui se met à son tour sur les rangs de la vente de permis de findumondiser, mais avec des moyens plus modestes... Tous ces gens sont de sacrés échangistes mais n'imaginez rien de scabreux. C'est plutôt :
- Allez, je t'échange 250.000 tonnes d'hydrocarbures perfluorés contre 500.000 tonnes de dioxyde de carbone.
- D'accord si tu ajoutes 80.000 tonnes de protoxyde d'azote. C'est un deal honnête, non ?
- Okay je marche, à condition que ta télé embauche ma fille comme chef du JT et qu'elle invite mes experts chaque fois qu'il sera question de pollution.
- Si ça peut te faire plaisir... Adjugé, c'est vendu !
- Parfait, on peut déboucher le champagne !
- Mais ce breuvage est plein de CO 2. Tu es sûr que ça ne va pas nous empoisonner ?
Le réchauffisme nous gonfle les bourses
Présenté comme une urgence planétaire absolue, le réchauffisme est une belle opportunité pour les entreprises et les pays qui savent se positionner au bon endroit au bon moment. En d'autres temps, ils auraient vendu des indulgences pour le paradis ou des abris anti-atomiques... La peur, la bêtise et le panurgisme sont les meilleurs alliés de ces mercantis. À défaut, on créera un délit d'opinion de climato-scepticisme. La prétendue urgence climatique est le nouveau lyssenkisme. Une pseudo science mise au service d'une idéologie politique.
Le premier profiteur du réchauffisme a été le lobby nucléaire. Les radiations atomiques n'émettent pas de CO2. La théorie réchauffiste fut inventée par un groupe d'ingénieurs atomistes anglais sur l'instigation de Margaret Thatcher, co-fondatrice du GIEC, qui voulait mater les syndicats de mineurs. En France, les réchauffards viennent aussi de l’industrie nucléaire. Jean Jouzel, ancien directeur de recherches au CEA (commissariat à l'énergie atomique) s'est soudain converti à la climatologie.
Priorité aux requins gloutons, oublions les rémoras qui ramassent les miettes : vendeurs de clim « promo canicule mondiale », spécialistes en isolation thermique et chauffage solaire « agréés » (par quel parti ?), tueurs d'oiseaux avec leurs éoliennes. Le scénario est toujours le même avec ces opportunistes : harcèlement téléphonique, promesses fallacieuses, labels bidon, devis non tenus, malfaçons, SAV inexistant... C'est lamentable mais ce n'est rien en comparaison de la malfaisance des financiers qui tirent les ficelles des marionnettes qui croient diriger les États.
On l'a dit et redit, ça ne chauffe pas partout pareil, il y a même des coins où la température baisse comme au pôle sud. L'important serait de savoir à l'avance où, comment et de combien, sans se fier aux prédictions des devins du GIEC.
Or les progrès de l'informatique et de l'astronomie grâce aux télescopes spatiaux permettent de modéliser les cycles de Milankovitch avec une finesse nouvelle : L'excentricité, l'oblicité, la précession ne sont plus des données approximatives déduites de courbes reconstituées, mais des data en rafales et en temps réel, à plusieurs chiffres après la virgule, ce qui change tout au niveau de la précision. Et des chronologies... L'outil doit être encore perfectionné. Mais déjà, il ne faut plus 150.000 ans pour voir où on va. De quoi refroidir les réchauffards.
Les Anglais
Ils ont déjà les îles Scilly qui, grâce au gulf stream, ont un climat quasi-méditerranéen. Ils rêvent de voir les cocotiers, les manguiers, les goyaviers et les papayers pousser jusqu'à Londres, ça leur rappellerait leurs colonies perdues... Et des orangers et des citronniers égayant les mornes campagnes des Midlands et du Yorkshire. Plus tard, quand il fera vraiment chaud, les ananas et les bananes mûriront en Écosse.
Dans cette hypothèse, le sud de la France ressemblerait au Sahara et le Sahara à la planète Mars. Mais pas avant 300 ans... Sauf si un léger ralentissement des éruptions solaires et un léger redressement de la terre sur son axe, venaient compromettre les remontées du Stock Exchange. En attendant, des complexes touristiques de luxe et des business centers haut de gamme poussent comme des champignons. Climatisés et recyclant leurs effluves, anticipant le cataclysme prophétisé. Les levées de fonds montent plus vite que le thermomètre. La City est en surchauffe.
"Il vaut mieux pomper au risque qu'il ne se passe rien, plutôt que de risquer qu'il se passe quelque chose si on ne pompait pas". Votez Shadok !
Le grand Nord
Canadiens, Alaskiens et Russes étudient sérieusement la possibilité d'ouvrir une voie maritime dite « passage du Nord Ouest » aux mois les plus favorables de l'année. Il se trouve que la banquise, contrairement à ce que racontent les réchauffistes, ne fond pas partout pareil. Il y a des endroit où elle progresse, d'autres où elle régresse. Par chance, elle régresse là où des tankers et des porte-containers pourraient passer, réduisant de 4000 Km la distance par rapport au transit par Panama. Donc avec moins de temps, de carburant et de pollution. Les premiers convois se forment et expérimentent. Et les ours blancs éberlués regardent passer les navires.
Pour les Étasuniens, les canaux entre les îles sont des détroits internationaux de libre accès. Pour les Canadiens ce sont leurs eaux territoriales. Ils espèrent en tirer une taxe de péage. Les Russes se rangeront du côté des Américains. À moins que les Canadiens signent avec eux des joint ventures pour la prospection pétrolière et minière sur leurs îles et leur plateau continental. Les enchères sont ouvertes... Le FMI qui a flairé l'argent facile est entré dans la danse, c'est un signe.
Pour l'anecdote, la marine russe a découvert 5 nouvelles petites îles autrefois sous la glace. Vladimir Poutine qui ne croit guère aux lubies et lobbies du réchauffisme, déclarait, sarcastique, qu’une augmentation de quelques degrés serait une chance pour la Russie. On pourrait enfin cultiver des tomates et des fraises en Sibérie. Quand les Américains feront pousser des cocotiers en Alaska.
La péninsule arabique :
Depuis que les usines de dessalement de l'eau de mer sont bonnes à mettre à la casse du fait de la corrosion galvanique, on envisage de remorquer des icebergs jusqu'au golfe arabo-persique. En les traitant correctement (on sait faire) on récupérerait de l'eau douce et l'évaporation modifierait légèrement le climat local. La principale difficulté est leur transport car ils fondent en chemin. C'est un peu ennuyeux, ça...
Or l'hémisphère Sud se refroidit. C'est une conséquence du réchauffement parce que « plus il va faire chaud, plus il fait froid pour commencer ». Les astrologues du GIEC sont aussi des humoristes. Les rois ont toujours eu leurs bouffons.
Si ce phénomène se confirme, on aurait une zone d'extraction plus loin du continent antarctique, des glaciers plus volumineux se fracassant dans la mer, et un océan moins chaud pour les remorquer. On se prépare donc à accueillir les méga-glaçons. Mais pour ça, il faut des chambres froides géantes. Et des complexes industriels pour recycler l'eau. Un marché autrement plus fabuleux que celui des stades climatisés. C'est irréaliste ? Et alors, point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ! ©
La glace permettrait de blanchir l'argent sale :
Modus operandi : tu es un narco qui a un milliard de dollars dans tes lessiveuses. Pour les en sortir sous le nez de la DEA, tu passes par un trustee dans un paradis fiscal, qui achète des vieux cargos destinés à tracter les icebergs. Sous pavillon de complaisance, cela va sans dire. Te positionner comme prestataire de services permet d'éviter les contraintes des usines à terre. Parce que les immobilisations c'est moins souple que les capitaux flottants (!)
Au bout d'un an, avec un bon bilan truqué, tu revends tes parts à des gogos, perdant au passage quelques millions de bakchichs. Pas grave, tous frais déduits, il t'en reste environ 900 sur le compte d'une société écran dans une banque du Golfe. Tu peux alors placer tes fonds en Europe ou en Amérique dans l'économie licite. Associé à un cheikh approvisionné, tu cotes à Wall Street où tu deviens intouchable.
Vous ne croyez pas que l'hémisphère sud se refroidit ? On n'a jamais vendu autant de couvertures polaires à Tahiti depuis 2015. Et les doudounes matelassées arrivent.
L'empire du milieu ne fait pas les choses à demi
La Chine voit son sud tropical peu impacté par d'imperceptibles variations du climat et apprécierait pour son agriculture si, d'aventure, il faisait un peu plus chaud au centre et au Nord du pays, ce qui n'est pas le cas. En attendant, l'ex pays le plus pollué du monde perd sa mauvaise réputation. La politique centralisée nuit certes aux libertés individuelles, mais elle permet de mener des actions collectives cohérentes avec des investissements massifs dans des « villes intelligentes » (en chinois smart cities) s'appuyant sur un écosystème interactif utilisant des transports propres et de la technologie verte. Pour Xi Jinping : « Le but est de devenir la référence mondiale et le modèle à suivre ». La Chine ne copie plus, elle innove. Passez à la caisse si vous voulez qu'on vous vende les technologies idoines.
Personne, chez lui en tout cas, n'aura l'audace de faire remarquer que la Chine a entrepris un grand nettoyage en délocalisant à son tour, chez plus pauvre qu'elle, les activités polluantes et salissantes. Qui finalement ne rapportaient pas grand chose. Avec un temps de retard, l'Inde suit le même chemin.
Mais alors où iront les poubelles du monde ? Réponse : chez ceux à qui on ne laissera pas le choix !
L’ingérence climatique, le nouveau colonialisme
Et si c'était ça, le but ultime de l'alarmisme climatique ? Forcer les politiques régionales à s'adapter à la globalisation ? Se donner le droit d'aller chez ceux qui n'obéissent pas assez vite aux injonctions de la mondocrature pour les contraindre à faire ce qu'on exige d'eux ? Dans leur intérêt. Bien évidemment. Le club Bilderberg, la commission Trilatérale, les forums de Davos et la fondation des Young Leaders sont prêts à faire profiter de leurs lumières tous les égarés. Pour « sauver la planète».
Parmi leurs idiots utiles, le GIEC avec un budget de « recherche » de 6 millions d'euros en 2018. Pour des séances de brain storming ? Car ceci n'incluait pas les salaires, primes, frais d'hébergement, de déplacement et de banquets, versés aux « chercheurs » par les 159 états membres. Les USA ayant cessé de raquer, la France a spontanément ajouté un millions d'euros de sa poche. Enfin, je veux dire piqués dans les vôtres.
À côté les 100.000 euros annuels défalqués à Ségolène Royal (qui nie) Ambassadrice des Pôles, sont une aumône... Elle ne s’est jamais rendue au conseil de l’Arctique depuis sa nomination en 2017. Tandis que ses collaborateurs, payés par le Quai d’Orsay, auraient participé à la promotion de son dernier livre et à la gestion des activités de sa fondation. Pas manchots ces pingouins réchauffards !
L'urgence climatique sert aussi à imposer des déplacements de populations
Là où les Maîtres de la Finance ont besoin de renouveler leur cheptel d'esclaves. Comme tout le monde ne peut pas se prétendre persécuté politique, les faiseurs d'opinion consolident un nouveau concept : celui de « réfugié climatique ». Qu'on ne peut pas refuser d'accueillir. À moins d'être des monstres conspués par la vertueuse communauté internationale. Et d'en subir les représailles.
On est en train de nous faire le coup avec le Sahel. Comme on a réussi à déporter en Nouvelle Zélande des habitants des Kiribati qui n'avaient rien demandé, en prévision de l'engloutissement de leurs îles en 2020. Parole de GIEC. Vivant heureux chez eux dans une société océanienne traditionnelle, ces gens sont aujourd'hui parqués dans des suburbs où règnent la violence, la drogue, le suicide et le racisme. Pas vraiment ce qu'on leur avait promis en les faisant déménager pour échapper à la fin du monde.
Combattre le prétendu réchauffement climatique est bien une façon de légitimer l’ingérence des grandes nations dans les affaires intérieures des pays considérés comme plus faibles. On l'a vu lors des récents feux de forêts en Amazonie, où Macron qui n'a jamais protesté quand Poutine organisait la déforestation sauvage du Kamtchatka, proposait de créer une task force pour mettre Bolsonaro sous tutelle. Talonné par des banksters impatients qui ne supportent pas que les richesses du Brésil puissent leur échapper au profit d'entrepreneurs locaux.
Ainsi la menace d'ingérence climatique devient un argument de choc dans les négociations internationales pour faire basculer les rapports de force par le chantage, l'intimidation ou la corruption. Et obtenir des avantages substantiels par le biais d'un discours moralisateur sur le climat, élevé au niveau de justification ultime, comme l’était le « devoir moral de civiliser les sauvages » il y a 250 ans.
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