vendredi 25 septembre 2020

Des réchauffistes pêcheurs de Lune


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Des réchauffistes pécheurs de lune

Les justiciers du réchauffisme accusent les boomers d’avoir tellement exploité les ressources naturelles qu’ils leur auraient légué une planète exsangue... En ajoutant que ces maudits boomers seraient les seuls à douter du prétendu réchauffement. Quand les inventeurs du GIEC sont des octo ou nonagénaires, s'ils vivent encore... Leurs critiques les plus sévères venant de Ph.D dans la tranche 25 - 35 ans !

Les nouveaux Savonarole manipulés par d’emblématiques imposteurs médiatiques s’insurgent contre la consommation excessive d’énergie qui aurait mené la terre à sa perte. Sont-ils niais au point de ne pas voir que leur mode de vie et leurs revendications sont incompatibles ?

Sauvons la planète mais goinfrons-nous d'abord ! Telle est la pratique hédoniste de ces idéologues farfelus donneurs de leçons péremptoires. 

On veut tout avoir sans savoir comment

Quand ils ne sont pas sur leur ordi, ils pianotent leur smartphone. Qu’ils changent dès qu’il est un peu démodé. Et tournent les usines ! Au fait les coques, les écrans, les batteries, les circuits imprimés et les mémoires, on y met quoi dedans ? Des métaux, des métalloïdes et des plastiques non recyclables à 80% dont l'exploitation et le traitement sont extrêmement polluants. Et dispensateurs de calories. On le croit pas !

Chaque smartphone contient 8 à 10 grammes de cobalt sans lesquels la durée de vie de la batterie serait très réduite. Ce cobalt provient pour 60% du Congo et du Zaïre où des enfants-esclaves travaillent à l'extraction dès l'âge de 6 ans pour 30 dollars/mois. Peu parviennent à fêter leur vingtième anniversaire. Cela n'a  pas l'air d'émouvoir exagérément les belles âmes qui veulent sauver le monde. Pour les 40% restants, la Chine, la Russie, le Brésil et quelques autres producteurs y pourvoient. 

Les personnes exposées tout le temps au cobalt développent des affections de longue durée telles que perte de vision, problèmes cardiaques, détérioration de la thyroïde et cancers. Idem avec les terres rares qui proviennent pour 86% de Chine. Indispensables à la fabrication des panneaux solaires et des aimants des éoliennes, elles ajoutent aux ravages du cobalt l'exposition à diverses radiations mortelles.

Par ailleurs dans la province du Heilong Jiang, championne de l'extraction du néodyme, du cérium et du lithium, une couche de poussières toxiques recouvre d'immenses régions agricoles, les rendant stériles et contraignant les paysans à l'exil ou à la famine. Ceux qui restent périssent de cachexie. Les enfants des survivants qui ont réussi à fuir à temps souffrent de graves malformations.

Par ailleurs, un reportage du Daily Mail d’Avril 2009 avait montré les dégâts causés par l’exploitation du lithium dans le désert d’Atacama au Chili : dans les collines stériles, une des plus grandes zones d’exploitation ressemble à un champ de mines, d’énormes montagnes de sel blanc s’élèvent au dessus de la plaine, la terre brune craquelée s’effrite dans les mains, il n’y a plus aucun signe de vie animale.

L'air est pollué par des micro particules hautement toxiques. L’eau rare a été contaminée par des fuites chimiques provenant de la mine. Des canaux énormes et des pistes ont été implantés dans le désert, charriant de l’eau gravement polluée.

Les ordinateurs, data centers, réseaux du web et des smartphones engloutissent 10 % de la consommation mondiale d’électricité selon le CNRS. Ce chiffre ne cesse d’augmenter.  Et les data centers qui alimentent le système, de plus en plus énergivores et émetteurs de calories, ont une empreinte carbone qui s'accroît de 10% par an. Mais ça ne perturbe personne. Allons, vous n’êtes tout de même pas allergique au progrès ?

Le réchauffisme visage maquillé de l'esclavage

Faites la soupe avec l'eau du bain et laissez-nous vivre !

La télé qu’ils ne regardent pas reste allumée pour faire un bruit de fond car le silence les angoisse. Couple énergie-chaleur.

Ils utilisent des deux roues très polluants surtout quand on les pousse à fond. Engins payés par leurs parents qui gagnent de l’argent en massacrant la planète. C’est ça ou braquer des banques. Mais ça n’a pas l’air d’interpeller nos grands moralistes imprécateurs. La déconsommation, c’est bon pour les autres.

Dans les pays chauds, l'été ailleurs, au lieu de profiter d'une douce ambiance propice à la décontraction, ils ont demandé et obtenu des classes climatisées. Où l'on s'enrhume et attrape des angines sous les tropiques. Et pour leur donner un peu de fraîcheur, on réchauffe beaucoup à côté. Où est le problème ? Arrêtez de nous faire suer !

Ils achètent sans cesse des nouvelles fringues car ce serait trop la honte de ne pas être hype avec tout ce qui fleurit dans le show room du coin. Des fringues fabriquées par des enfants-esclaves dans des usines utilisant tous les dérivés du pétrole possibles et imaginables. Ou des fibres végétales macérées dans l’acide et les colorants. Qu’on balance après usage dans la nature. Elle s’en remettra !

Des fringues transportées ensuite, comme leurs jouets numériques et leurs scooters, sur des porte-containers fumants et malodorants, grands consommateurs de fioul lourd (non filtré) répandant dans l’air des particules extrêmement polluantes et nocives pour la santé. Le plus grand de ces navires est exploité par Mediterranean Shipping Company, la multinationale dont la famille de Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée est co-fondatrice.

Pour info, les plus gros navires du monde, s’ils naviguaient en même temps, pollueraient autant que toutes les automobiles de tous les États. On le croit pas ! On a beau le leur dire, ils ne se sentent pas concernés. Il suffit de haïr les 4 X 4 et de cracher sur les S.U.V pour faire partie des gens bien. La transition écologique c’est pour les autres…

Comme si ça ne suffisait pas, ces porte containers géants classés « Panamax » pour être aux nouvelles normes depuis l’élargissement du canal, sont mus par des hélices multi-pales démesurées qui massacrent les dauphins venus jouer autour, attirés puis aspirés par les tourbillons.

Accessoirement, les peintures anti-fouling des carènes qui empêchent les algues et coquillages d’y adhérer, libèrent du tributylétain (interdit en France mais pas dans les pays aux pavillons de complaisance) un poison bioaccumulable dans le milieu marin, ainsi que toutes sortes de métaux lourds et toxiques. Lesquels, après avoir empoisonné les poissons, les coquillages, les coraux et les crustacés, iront se répandre un peu partout dans l’océan, sur les rivages et jusque dans les lagons. On a beau le leur dire, les babillards psittacistes ne voient pas le rapport.

Normal, sans ces navires, plus de jouets numériques, plus de fringues mode, plus de scooters, plus de bagnoles. Le transport maritime est le moins cher à l’heure actuelle pour les pondéreux comme pour les objets de consommation de masse entre les zones de production et les pays consommateurs. Seules des caravanes de chameaux ou des colonnes de chars à bœufs seraient plus économiques. Mais pas du tout écologiques. Puisque les flatulences des quadrupèdes détruiraient la couche d’ozone, du moins d’après ceux qui en tiennent une (de couche)

Les incohérences des théories et des actes

Il est clair qu'un véritable écolo Nouvelles Normes n'en a rien à faire de la nature, de l'environnement et de la pollution. Du moment qu'il convoie des clandestins, défend des délinquants, encourage des squatters, finance des mosquées et arrache les sapins de Noël, sans oublier de remplir sa gamelle au passage, son agenda est à jour !

Last but not least, les protestations des « innocents suiveurs » contre le prétendu réchauffement se font par voie numérique, avec des machines grandes consommatrices d’énergie, qui chauffent l'air autour d'elles, et des gadgets qui émettent beaucoup de calories. Mais l’immédiateté de l’indignation sur commande ne saurait souffrir aucun retard. Chauffe Marcel !

Paradoxes suprêmes : Ces buveurs de Coca et grands consommateurs de Mc Do, qui ne sauraient vivre sans Internet, le GPS et leur smartphone, 3 inventions made in USA, haïssent l’Amérique ! Et ils détestent encore plus le capitalisme sans saisir qu'en se conformant aux diktats du GIEC, ils servent les banksters du NWO friands de subventions pour leurs entreprises "vertes". Au-delà de la crise de rébellion adolescente, il y a de quoi alimenter la perplexité des psys.

Et ne parlons pas de leur idole, la pauvre fille un peu simplette qui a peur de prendre l’avion et se fait inviter sur un voilier de compétition tout en composites carbonés. Coque, espars, voiles et emménagements, conçus à base de dérivés du pétrole crackés dans des athanors géants pour les résines, et de polymères réassemblés, cuits et recuits pour les structures, les supports et les renforts… Des produits coûteux dont la fabrication et l’assemblage ont dû polluer et réchauffer autant qu’une petite ville !

Par ailleurs, la jeune mongolienne qui voit et sent le CO2 (!) manie avec élégance la rhétorique trotskiste, dans une tribune écrite par ses mentors qui avouent cyniquement que la pollution et le prétendu réchauffement sont des écrans de fumée destinés à manipuler les foules et déstabiliser les sociétés occidentales. En rendant responsable de tous les malheurs du monde l'homme Blanc, hétérosexuel et omnivore.

Sainte Greta priez pour eux pauvres pécheurs de lune !

Un soir, des galopins en goguette longent la mare du village. L'un d'eux y aperçoit le reflet de la lune.

-  La lune est tombée dans l'eau ! S'écrie le jeune homme. Ne bougez pas, je vais la pêcher !

Il s'avance dans la mare jusqu'à la taille et malgré d'amples moulinets avec les bras, il ne parvient pas à l'agripper. Un de ses comparses lui dit : « Attends. Il nous faut quelque chose pour l'attraper. Je vais aller voir dans la grange à côté. »

Il en revient avec un seau à traire les vaches, sans accorder d'importance à un âne qui vadrouille au bord de l'eau. À son tour il descend dans l'eau, où il enfonce et retire son seau prestement pour cueillir la lune, sans qu'elle s'échappe, au moment où un gros nuage passe et obscurcit la vue. Plus de lune dans la mare.

- On l'a attrapée, elle est dans le seau ! Crie le pécheur triomphant.

Mais lorsque la bande s'approche pour sortir la lune du seau, celui-ci est vide. Facile de comprendre ce qui s'est passé. L' âne vient de se désaltérer. L'évidence crève les yeux : «  Il a bu l'eau du seau, la lune est dans son ventre ! »

Les galopins assomment l'animal et lui crèvent la panse avec leurs couteaux. Dépités de ne pas y trouver la lune... Un peu plus tard, le nuage a poursuivi son chemin et la lune brille à nouveau dans la mare.

- Ça alors, elle est revenue, mais elle se cache pour ne pas qu'on l'attrape !

Cro Magnon vraiment ?

Malraux écrivait dans ses « Anti mémoires » qu’il appartenait à une génération qui avait marché dans le crottin des chevaux des fiacres parisiens, et vu l’homme débarquer sur la lune. On pourrait le paraphraser en disant que les « boomers » ont connu une France rurale sans eau courante, sans télé et sans gadgets, avec la cabane au fond du jardin… Avant de plonger à fond dans la révolution numérique, le web et Skype, succédant à un demi-siècle de tribulations diverses.

Ils vivaient parmi une population qui trouvait normal qu'il fasse froid l'hiver et chaud l'été, certaines années plus que d'autres, sans chercher d'autre responsable que "le bon dieu" aux sautes d'humeur de la nature. Les vieux du terroir évoquaient la canicule de 1911 qui avait asséché les étangs, transformé les rivières en ruisseaux, brûlé les moissons et exterminé les troupeaux, faisant au passage plus de 40.000 morts chez les humains. On le savait par le facteur qui livrait les gazettes. Il n'avait pas attendu les injonctions des écolos pour rouler en vélo, pollution zéro.

Après WW 2, dans une France campagnarde assortie de colonies bucoliques, le boomer assoiffé ne débouchait pas une canette de soda à jeter dans la nature. Breuvage saturé de sucres, nocifs pour la santé en plus. Il allait boire à la source. Ou il tirait l’eau du puits. Fraîche, délicieuse, pure et non javellisée. Évidemment, il n’aurait jamais eu l’idée saugrenue d’acheter de la flotte. Surtout dans des bouteilles en plastique. Mais il ne connaissait pas le mot « écologie ».

Le lait et le vin étaient dans des bouteilles consignées grâce auxquelles le jeune boomer se faisait un peu d’argent de poche. Il allait acheter l’épicerie en vrac, les fruits et légumes que le jardin ne produisait pas, à l’unité. Le fromage et la charcuterie à la coupe au comptoir. Il amenait ses bocaux et ses boîtes dans son cabas, et quand il fallait un emballage, c’était du papier kraft ou des cartons récupérés. On ne connaissait pas les poches plastique. Et on n'avait jamais entendu parler du « tri sélectif. »

En guise de frigo, il y avait chez lui un garde manger à la cave. Et pour laver le linge, de lourdes lessiveuses. Le soleil séchait ensuite toiles et tissus sur l'étendoir. Conso d’énergie zéro. Ce croquant sauvait le monde sans le savoir. Pas comme aujourd'hui où les Sherlock Holmes de l'empreinte carbone ne sauraient se passer du frigo américain, du congélo géant, du lave et du sèche linge. Alimentés par la peu onéreuse électricité nucléaire. Plus pour longtemps puisque, dans leurs délires surréalistes, les écolos ont échangé leurs bulletins de vote contre le retour des centrales à charbon ! En attendant le retour de la locomotive à vapeur ?

Le boomer marchait pieds nus sans avoir conscience d’être un va-nu-pieds et question fringues, c’était la mode du grand frère ou du cousin qui prévalait. Laine, lin ou coton. Peu de tissus synthétiques issus de la chimie  du  pétrole qui pollue et émet beaucoup de calories... Exceptionnellement, en de rares occasions, on lui faisait confectionner un pantalon ou une veste par la couturière du village. Vous vous rendez compte ma chère ? Ces miséreux portaient des habits sur mesure !

Ce monde d'avant, que les écolos détestent

Les gens vivaient dans une semi-autarcie, pratiquant naturellement le troc de biens ou de services. Sans être écrasés d’impôts et de taxes. Sans devoir remplir 36 formulaires pour agrandir la véranda ou étêter un arbre. Sans être harcelés par une armada de fonctionnaires inquisiteurs et de bureaucrates suspicieux imbibés d'idéologie communiste... Mieux, les parents étaient copains avec les flics qu’ils hélaient de loin pour qu’ils viennent boire un coup à la maison. Sans crainte d’y perdre un œil ou d'y laisser une main.

Ils ne se masturbaient pas les méninges avec des questions existentielles sur le futur d'un monde vieux de 4 milliards d'années et qui avait survécu à tout : ères glaciaires, brusques réchauffements, acidification de l'atmosphère, déluges, volcanisme à l'échelle des continents, météorites géantes, extinctions de masse...

Les enfants d’alors fabriquaient des jouets avec des morceaux de bois taillés au canif et des bouts de ficelles. Un jour un arc et ses flèches. Le lendemain, des petits voiliers ou des mini-planeurs, livrés aux caprices de l’onde et du vent sans télécommande, donc sans piles usées à balancer en douce dans le ruisseau ou dans le lagon… Le surlendemain c’était un harpon pour les poissons, ou un collet pour attraper un lapin de garenne que le boomer était tout fier de ramener à la maison. À défaut, un écureuil tiré à la fronde faisait un excellent civet sans colorants ni conservateurs. Des prélèvements légers qui ne risquaient pas de nuire à la biodiversité avec des artéfacts nécessitant peu de matières premières et d'énergie pour leur fabrication.

Les futurs destructeurs de la planète partaient à pied ou en vélo au fil des pistes et des sentiers, imaginant des nouveaux jeux en fonction de l’heure et du décor. Parfois ça tournait à la bagarre, mais c’était un défoulement sain et sportif. Sans casse ni haine ni rancune… C’était la guerre des boutons. Pas des affrontements de gangs juvéniles experts du cran d’arrêt et du calibre pour conquérir ou défendre leur cour des miracles.

Les parents, qui n’étaient pas terrorisés à l’idée d’une mauvaise rencontre, laissaient les petits boomers libres de baguenauder toute la journée. D’ailleurs comment les suivre sans téléphone portable ? Même le filaire était un luxe réservé au maire, au docteur, à la poste et à l’école.

L’école, parlons-en !

Ils y allaient sans traîner les pieds. Sans la peur au ventre d’être tabassés ou rackettés par des bandes de racailles toujours impunies. Toujours excusées. Parce qu’appartenant aux « minorités défavorisées ».

Sans stresser non plus sur les devoirs. Parce qu’il y avait des enseignants qui savaient les intéresser. Les faire rêver. La géographie par les images, l’histoire avec des films en noir et blanc. Les sciences naturelles lors de "classes promenade ". Observer et décrire les animaux et les végétaux. Comprendre la géologie et l'hydrologie par une approche directe. Et les relations humaines en jouant des scénettes qu'on appellerait aujourd'hui "jeux de rôles".

Des ateliers d’art pour éveiller leur sens de l’esthétique et des séances de bricolage pour comprendre les techniques. Avec leur propre journal pour les initier à l’observation et à la critique…En plus du calcul, de la grammaire et de l’orthographe. Pas à la place. On appelait ça la méthode Freinet. Cela semble aussi lointain que la chasse au mammouth laineux.

Bien que majoritairement de gauche, ces instits ne croyaient pas à l’égalité naturelle des intelligences, et constituaient des groupes de niveau. Pour tenir compte de la réalité. Essayer de rehausser la moyenne plutôt que niveler par le bas. Transportés par l’ambition de partager leur savoir et d’éveiller de jeunes cervelles. Tout en adaptant leur enseignement aux médiocres afin d’éviter qu’ils soient dégoûtés de l’école et deviennent des voyous.

L'éducation nationale ne payait pas des militants bornés pour marteler les lubies des réchauffistes, et encore moins des propagandistes indigénistes quasi-illettrés pour insuffler aux petits Blancs la haine d'eux mêmes, de leur histoire et de leur culture.

Les parents ne s’en remettaient pas au conformisme d’enseignants pédagogistes pour inventer des activités extra-scolaires supposées distraire nos boomers. Ils savaient fort bien s’en occuper eux mêmes et ne s’ennuyaient pas ! Le soir, faute de télé, la plupart jouaient à la belote, aux dames ou aux dominos. Les plus fortiches se plongeaient dans d’interminables parties d’échecs. Parfois, lors des après-midi pluvieuses, entre deux romans, ils écoutaient les ancêtres raconter leur guerre de 14-18.

Loin de les prendre pour des vieux croûtons radoteurs, ils découvraient à leur contact la méchanceté humaine et apprenaient les règles de la vie en société pour ne pas se faire écraser.

La religion permettait quelques libertés, on pouvait appeler les bonnes sœurs « mademoiselle » et sécher les cours de catéchisme, sans aucun risque de se prendre une fatwa. 

Quant à l’armée, s’il n’y avait eu le désagrément de la coupe de cheveux, les boomers trouvaient distrayant de jouer à la guerre dans les commandos et d'apprendre à maîtriser leurs muscles et à développer leur agilité naturelle. Les obèses juvéniles étaient rares en ce temps là. Et s’ils avaient quelque instruction, le statut d’EOR évitait les corvées.

Enfin… Horresco referens, ils aimaient les Américains !

Les bolchos disaient dans le poste de TSF que l’Amérique occupait militairement la France, alors que les chars soviétiques à Prague, à Berlin Est et à Varsovie entretenaient l’indéfectible amitié des peuples.

Mais ceux de la génération inoxydable, incapables d’apprécier ces communistes qui leur voulaient tant de bien, allaient à la base américaine des « bad boys » échanger des bouteilles de bon vin contre des 45 tours simples de B.B King, John Lee Hooker, Bill Haley, Carl perkins, Chuck berry, Jerry Lee lewis et les autres… Et ils en profitaient pour apprendre le « vrai anglais ». Pas celui du lycée qui faisait tant rire les Ricains quand ces jeunes gens jactaient comme leurs profs.

Anyway, le pays qui les avait envahis avec le rock’n’roll, pervertis avec James Dean, Marlon Brando, Marilyn Monroe et Natalie Wood, et leur avait interdit de vieillir dans leurs têtes, ne pouvait pas être foncièrement mauvais.

Mais bon, ces infâmes croulants ne perturberont plus longtemps la volière des bien-pensants. Les lois implacables de la nature écrèment chaque jour le troupeau des dinosaures. Et un peu de Rivotril sans avoir l'air d'y toucher peut aider à faire le ménage. Pour sauver la planète © Bien évidemment.

Chacun à sa place dans le rang pour le plus grand bonheur des ânes qui gardent les moutons...



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